La crise des prix alimentaires entre dans une nouvelle phase dangereuse - une crise de la dette qui plonge des millions d'autres personnes dans la faim. Le nouveau rapport spécial d'IPES-Food exhorte les décideurs à agir sur l'allégement global de la dette et la transformation du système alimentaire, avant qu'il ne soit trop tard.
Bien que les prix des denrées alimentaires aient reculé par rapport aux niveaux record de 2022, les finances publiques des pays à faible revenu sont secouées par des coûts d'importation exorbitants pour les aliments, les engrais et l'énergie, et par la hausse rapide des taux d'intérêt. 60 % des pays à faible revenu et 30 % des pays à revenu intermédiaire sont désormais considérés comme présentant un risque élevé de surendettement ou déjà en situation de surendettement ; tandis que quelque 21 pays approchent de niveaux catastrophiques de surendettement et d'insécurité alimentaire.
Nos systèmes alimentaires non durables sont l'un des principaux moteurs de la crise de la dette. Les dépendances aux importations, les flux financiers extractifs, les cycles d'expansion et de récession des produits de base et les systèmes alimentaires vulnérables au climat se combinent pour déstabiliser les finances des pays les plus pauvres du monde.
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